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de Tony Gatlif France 1999 Sortie France le 24 nov. 1999
  • Sélection officielle du Festival International du film de Berlin 2002
  • Ouverture du Festival d'Arles 2002
   
   
     

STUDIO MAGAZINE - Michel Rebichon : Avec ce film, Tony Gatlif poursuit notre immersion dans la musique tzigane, dont il nous a déjà fait découvrir et apprécier la richesse et la variété.

Max, fils unique, est âgé d'une dizaine d'années.C'est un fan de Jazz manouche, qu'il a découvert en écoutant jouer Miraldo, un virtuose de la guitare. Cette musique devient sa passion et le conduit vers le quartier des manouches où il achète une vieille guitare.Grâce aux cours que Miraldo veut bien lui donner, Max va faire l'apprentissage de la musique et de la culture manouches. Très vite, il devient l'ami de Swing, jeune manouche de son âge qui le fascine par son magnétisme, son assurance et sa liberté.

 

Son fil rouge, cette fois, est l'univers tendre de l'enfance et des premiers émois sentimentaux.
PREMIERE Tony Gatlif (Gadjo dilo, Vengo) poursuit notre immersion dans la musique tzigane, dont il nous a déjà fait découvrir et apprécier la richesse et la variété. Son fil rouge, cette fois, est l'univers tendre de l'enfance et des premiers émois sentimentaux.
On appréciera,une fois encore, l'humanité, la tendresse, la chaleur et la force du témoignage du réalisateur sur une culture en voie de disparition, dont la musique est l'emblème le plus émouvant et le plus original. STUDIO Premiers émois amoureux entre une petite Gitane fonceuse et un petit Blanc qui apprend le jazz manouche auprès d'un virtuose local... Le charme du cinéma de Gatlif tient de son côté généreusement bordélique. Prenez la fin de ce film. Elle introduit un pathos brutal, incongru, qui nous gratifie dans le même temps de scènes d'une beauté presque surréelle. Les séquences musicales fonctionnent de la même façon : elles cassent le rythme narratif tout en apportant des émotions différentes.
LE MONDE - Jacques Mandelbaum : On aurait volontiers suivi (Tony Gatlif) dans ce sacrifice de l'intrigue et des personnages au profit de la musique, si deux obstacles de taille ne venaient galvauder la mise en scène (...). La manière de la filmer d'abord, qui tient davantage du clip promotionnel que du cinéma, et la volonté de la mêler à d'autres influences (arabe et yiddish notamment) dans un esprit "world". La chose est d'autant plus regrettable que le film procède à l'évidence d'une idée généreuse.
CINE LIVE Un voyage exaltant au pays de l'enfance rêvée et du jazz manouche, un voyage aérien et mélodique, en apesanteur pure, qui nous grise et nous envoûte…
LES INROCKUPTIBLES - Bertrand Loutte Gatlif filme la musique comme personne, cela ne souffre aucune contestation. Une fois encore, notamment lors d'une extraordinaire jam dans l'habitacle exigu d'une caravane, sa mise en scène épouse le rythme des musiciens et la tonalité des divers instruments, se gorge de soul pour restituer l'ineffable de la note. Mais il sait également se révéler un remarquable paysagiste d'inspiration panthéiste, capable de délivrer des plans qu'aurait pu signer Terrence Malick.
LIBERATION - Edouard Waintrop Le titre ne fait pas seulement allusion au prénom de l'enfant androgyne, dont Max a deviné le genre et avec lequel il découvre des rivières inconnues, des étangs interdits, des vies sauvages cachées dans la splendeur des sous-bois. Il annonce aussi la tonalité du film, le genre de musique que le second héros du film, Miraldo, le professeur de Max, porte à bout de guitare avec un brio extraordinaire: le swing manouche, qu'il marie, dans des fêtes insensées, au kletzmer des juifs et à la musique arabe des Marocains.
Tout cela donne au dernier Gatlif un côté heureusement mélangé, impur, de rêve, de mise en scène, d'émotion et d'histoire. Alchimie que, dans sa carrière, le réalisateur a souvent voulu atteindre et qu'il réussit tout à fait ici..

   
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Durée : 1 heure 30 mn
Production : Prince Films
Distribution : Pyramide
Réalisation : Tony Gatlif
Scénario original : Tony Gatlif
Musique : Mandino Reinhardt, Tchavalo Schmitt, Abdellatif Chaarani, Tony Gatlif
Photo : Claude Garnier
Montage : Monique Dartonne
Les rôles : Oscar COPP (Max) - Lou RECH (Swing) -Tchavolo SCHMITT (Miraldo) - Mandino REINHARDT (Mandino) - Abdellatif CHAARANI (Khalid) -Fabiène MAI (La grand-mère de Max) - Ben ZIMET (Docteur Liberman) - Hélène MERSHTEIN (Puri Daï) - Colette LEPAGE (La femme de Miraldo) -Alberto HOFFMAN (Calo) - Marie GENIN (La mère de Max) -SHA-SHA (Farida) - Moïra MONTIER - DAURIAC (Moïra) -Ghalia BENALI (Gallia) et Hayet AYAD, Monika JUHASZ - MITZURA, Katica ILLENYI, Mona MERCIER, Pierre PETIT

 
   

• Voir critique complète de Michel Rebichon dans STUDIO Magazine n°176 de mars 2000.
• Box office : 36 214 entrées Paris après 6 semaines d'exploitation.
• Site officiel du film : Swing
• lien vers Radio Prague : conférence de presse Tony Gatlif
• Entretien Tony Gatlif sur Tchache.Com
• Critique sur fluctua.net de M. Merlet